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Par Valentin - 22/09/2022 11:06

Entretien avec Zdzisław Krasnodębski‎, eurodéputé du parti PiS (Droit et Justice en Pologne), homme de lettres : "Droit et Justice, a toujours été pour la décommunisation et pour une politique plus égalitaire et sociale, plus nationale"

Entretien avec Zdzisław Krasnodębski‎, eurodéputé du parti PiS (Droit et Justice en Pologne), homme de lettres : "Droit et Justice, a toujours été pour la décommunisation et pour une politique plus égalitaire et sociale, plus nationale"

Zdzisław Krasnodębski‎ est un sociologue et philosophe polonais, qui a été professeur d’université à plusieurs reprises, dans son pays et en Allemagne. Il est député européen, depuis 2014, élu sur les listes de Droit et Justice (PiS) – en tant qu’intellectuel indépendant, tout en en n’étant pas membre –, le parti politique qui dirige la Pologne et dont le président est Jarosław Kaczyński. Il siège au sein du groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR) – qui comprend les partis Frères d’Italie, Démocrates suédois, Vox (Espagne), Nieuw-Vlaamse Alliantie (Belgique), JA21 (Pays-Bas), … –.

Il a été élu la première fois à Varsovie où il vit et, ensuite, en 2019, en Wielkopolska (Grande Pologne), la région qui comprend la ville de Poznań, dans l’ouest du pays. Les deux fois, il était la tête de liste du PiS. Il a été vice-président du Parlement européen, de mars 2018 à juillet 2019. Lionel Baland l’a interrogé, lors du Forum économique à Karpacz, pour Breizh-info.

Breizh-info : Votre parti, Droit et Justice (PiS), est conservateur ? 

Zdzisław Krasnodębski‎ : Oui, le PiS est conservateur, mais vous devez expliquer ce que cela veut dire, car la signification de ce mot est en train de changer. Cette situation est observable partout, en France, au Royaume-Uni avec les « red tories » (conservateurs sociaux), aux États-Unis, … Nous ne sommes pas conservateurs dans le sens que nous serions pour un État minimum, pour l’intérêt de la classe moyenne ou supérieure contre les sociaux-démocrates. Ce qui caractérise Droit et Justice est que nous désirons représenter les personnes sous-privilégiées lors des transformations qui ont suivi le déclin du communisme. Nous avons nos racines historiques dans le mouvement Solidarność (Solidarité) – les figures de proue de celui-ci ont été Lech Wałęsa et Anna Walentynowicz –, dont j’ai été activiste au sein de mon université, ainsi que dans la Résistance à l’occupation allemande nationale-socialiste durant la Seconde Guerre mondiale et au communisme après cette dernière. La plupart d’entre-nous est issue de familles qui ont été opposées au communisme qui a été installé en Pologne après 1945. Nous sommes souverainistes et sociaux-conservateurs, très conservateurs tout en étant partisans de l’État-providence.

Breizh-info : Après la chute du communisme, les tenants de ce système ont tenté, malgré tout, de se maintenir au pouvoir ? 

Zdzisław Krasnodębski‎ : Oui, cela se passe toujours ainsi après la chute d’un régime totalitaire, car, bien sûr, vous ne pouvez pas vraiment changer les élites. Le problème en Pologne était particulier car nous avons eu une très forte résistance, incomparable, même avec celle de la Hongrie ou la Tchécoslovaquie, parce que le mouvement Solidarność comptait dix millions de membres et que nous avions aussi la loi martiale. Mais le pays était un pionnier. Le changement était vraiment révolutionnaire. À la fin des années 1980, il y a eu une sorte de compromis entre le communisme et les élites de Solidarność. Ce dernier mouvement s’est divisé au cours du temps en deux camps, en deux groupes différents. Un qui a soutenu le compromis avec le communisme, ne voulant pas une gestion et une mise en cause trop forte du passé et de la responsabilité des communistes, et l’autre, plus radicale, désirant construire un nouvel État, changer les choses plus profondément et purger les institutions des traces des élites communistes, dans les affaires étrangères, la science, les médias, …

Au cours des premières années qui ont suivi la chute du communisme, la ligne principale de division politique en Pologne se trouvait entre le post-communisme et le post-Solidarność. Mais de nos jours, depuis 15 à 20 ans, il y a deux groupes différents qui ont leurs racines dans Solidarność, mais qui ont une attitude différente par rapport au communisme et aussi différentes conceptions du développement de la société. Une est plus concurrentielle, plus élitiste, plus concentrée dans les grandes villes et sur certains privilèges directement dans la société. Droit et Justice, quant à lui, a toujours été pour la décommunisation et pour une politique plus égalitaire et sociale, plus nationale, moins transnationale, et aussi défendant la construction de ressources économiques propres pour le pays parce que toute notre industrie mise en place sous le communisme a décliné après la chute de celui-ci. Le paradoxe de Solidarność est qu’il était un mouvement d’ouvriers de l’industrie lourde qui a aboli le communisme mais, à la fin, le changement économique a conduit à la dissolution de la plupart de ces usines et entreprises et le coût social de la transformation est très dur. Aussi pour les anciens membres de Solidarność. Et en ce sens Droit et Justice représente les intérêts de ces gens.

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Breizh-Info 

28/06/2025 08:52

Hongrie : 35 000 personnes sont attendues à Budapest pour la Gay Pride malgré son interdiction

Hongrie : 35 000 personnes sont attendues à Budapest pour la Gay Pride malgré son interdiction

En Hongrie, malgré l’interdiction de la Gay Pride par le gouvernement, plus de 35 000 personnes sont attendues à Budapest pour manifester. Le Premier ministre Viktor Orbán, soucieux d’éviter des images de répression, a écarté une intervention directe de la police, mais a averti que des sanctions légales pourraient suivre. Cette décision s’inscrit dans une politique ferme de protection des mineurs et des valeurs traditionnelles, soutenue par une modification de la Constitution.

Face aux pressions internationales, notamment de l’Union européenne, le gouvernement hongrois affirme sa souveraineté. Orbán, critiqué par les militants LGBT et les eurodéputés, agit selon ses priorités : préserver l’ordre public, défendre la famille, et refuser l’idéologie du genre, qu’il considère comme imposée de l’extérieur. L’État hongrois continue ainsi de résister à ce qu’il perçoit comme des tentatives d’ingérence culturelle, dans un climat politique polarisé en amont des élections.

Le Figaro 

28/06/2025 08:33

La cote de confiance du président Emmanuel Macron descend à 32 %, selon un sondage

La cote de confiance du président Emmanuel Macron descend à 32 %, selon un sondage

Selon le baromètre de confiance politique Toluna Harris Interactive / LCI publié le 27 juin, Emmanuel Macron et François Bayrou perdent chacun deux points de confiance. La cote de confiance du président descend à 32 %, contre 49 % lors de sa réélection en mai 2022. La baisse est marquée chez les sympathisants du camp présidentiel (Ensemble), où Emmanuel Macron perd 7 points depuis mai. Ces derniers critiquent surtout sa politique, plus que son attitude.

TF1/Illustration

 

27/06/2025 08:46

Sandrine Rousseau affirme que « les Français de souche, ça n’existe pas » et que la France est le produit de « 1001 flux migratoires »

Sandrine Rousseau affirme que « les Français de souche, ça n’existe pas » et que la France est le produit de « 1001 flux migratoires »

Lors d’un débat à l’Assemblée nationale sur une proposition de loi de l’UDR visant à interdire les mariages avec des personnes sous OQTF (obligation de quitter le territoire français), la députée écologiste Sandrine Rousseau s’est fermement opposée au texte. Elle a défendu les mariages mixtes et l’immigration, affirmant que « les Français de souche, ça n’existe pas » et que la France a été traversée par « 1001 flux migratoires ». Elle a dénoncé la vision « fermée » de la société portée par l’UDR, allié du Rassemblement national, qu’elle accuse de vouloir transformer la France en « île rabougrie entourée de barbelés ». Elle a terminé son intervention en déclarant : « Vive les mariages, vive l’amour et vive les enfants issus de ces mariages ! »

Le texte n’a de son coté pas été adopté, bloqué par l’opposition de la gauche et du centre, et les débats ont été interrompus avant minuit.

Le Figaro  / Illustration

26/06/2025 09:14

Ursula von der Leyen appelle la Hongrie à revenir sur l’interdiction de la marche des fiertés prévue le 29 juin à Budapest

Ursula von der Leyen appelle la Hongrie à revenir sur l’interdiction de la marche des fiertés prévue le 29 juin à Budapest

Ursula von der Leyen a appelé la Hongrie à revenir sur l’interdiction de la marche des fiertés prévue le 29 juin à Budapest, dénonçant une atteinte aux droits des personnes LGBTQ+. Le parlement hongrois avait interdit l’événement en mars, invoquant la protection des mineurs contre la "promotion de l’homosexualité et du changement de sexe". Malgré cette interdiction, le maire de Budapest maintient le défilé, tandis que le gouvernement de Viktor Orbán tente de dissuader les participants, y compris les diplomates étrangers. Des eurodéputés ont annoncé qu’ils prendraient part à la manifestation, que les organisateurs espèrent transformer en mobilisation record.

Le Figaro

26/06/2025 08:59

La Haye : Les pays de l'OTAN s'engagent à consacrer 3,5 % de leur PIB à leurs dépenses militaires

La Haye : Les pays de l'OTAN s'engagent à consacrer 3,5 % de leur PIB à leurs dépenses militaires

Le 25 juin 2025, lors du sommet de l’OTAN à La Haye, les alliés européens et le Canada ont accepté d’augmenter significativement leurs dépenses militaires, sur demande du président américain Donald Trump. Ce dernier, sans remettre en cause l’article 5 sur la défense collective, a obtenu un engagement à consacrer 3,5 % du PIB à la défense d’ici 2035. Pour parvenir à un compromis – Trump réclamant initialement 5 % – les membres de l’Alliance ont convenu d’inclure dans ce calcul des dépenses élargies de sécurité, telles que la police ou les infrastructures. Afin d’éviter un engagement symbolique comme celui des 2 % décidés en 2014, des plans annuels détaillés seront exigés, avec une révision prévue en 2029. A l'issue du sommet, Trump a évoqué un « succès monumental ».

Le Monde

25/06/2025 09:03

La chute des ventes de Tesla se poursuit en Europe

La chute des ventes de Tesla se poursuit en Europe

Tesla continue de perdre du terrain en Europe. En mai 2025, ses immatriculations ont chuté de 40,2 % par rapport à mai 2024, et de 45,2 % sur les cinq premiers mois de l’année, alors même que le marché global des voitures électriques progresse (+26,1 %). La part de marché du constructeur d’Elon Musk dans l’UE est désormais de 1,1 %, contre 2 % un an plus tôt.

Cette baisse intervient alors que les prises de position politiques controversées de Musk, notamment son soutien affiché à Donald Trump, pourraient nuire à l’image de la marque en Europe. Pendant ce temps, les voitures hybrides gagnent en popularité, représentant 43,3 % du marché, tandis que les voitures thermiques reculent fortement. Du côté des constructeurs, Volkswagen reste leader (27,4 %), suivi de Stellantis (16,5 %, en recul) et Renault (11,3 %, en progression).

Le Figaro / Illustration

25/06/2025 08:22

Le Royaume-Uni va rétablir sa dissuasion nucléaire aéroportée dans le cadre de l’OTAN en se dotant de douze avions F-35A capables de transporter des bombes américaines B61

Le Royaume-Uni va rétablir sa dissuasion nucléaire aéroportée dans le cadre de l’OTAN en se dotant de douze avions F-35A capables de transporter des bombes américaines B61

Le Royaume-Uni va rétablir sa dissuasion nucléaire aéroportée dans le cadre de l’OTAN en achetant douze avions F-35A capables de transporter des bombes nucléaires américaines B61, marquant le plus grand renforcement de son arsenal nucléaire depuis une génération. Jusqu’ici assurée uniquement par ses sous-marins, la dissuasion britannique s’élargit face à la menace croissante de la Russie. Cette capacité restera toutefois sous contrôle des États-Unis. Londres investit massivement dans la défense, visant 2,5 % du PIB d’ici 2027 et 3 % après 2029, avec également la construction de douze sous-marins nucléaires d’attaque et six usines de munitions dans le cadre d’AUKUS.

Le Figaro / Illustration

24/06/2025 08:28

La popularité d'Emmanuel Macron continue de chuter en juin, selon un sondage

La popularité d'Emmanuel Macron continue de chuter en juin, selon un sondage

En juin, la popularité d’Emmanuel Macron et de François Bayrou reste très faible selon le baromètre Odoxa. Macron perd un point et tombe à 28 % d’opinions favorables, notamment en raison de sa discrétion sur la scène internationale face aux tensions entre Israël et l’Iran, ce qui lui coûte le soutien d’une partie de la gauche. François Bayrou remonte légèrement à 22 %, après un record d’impopularité en mai, mais reste le Premier ministre le moins populaire de la dernière décennie. Seuls les sympathisants Renaissance lui sont majoritairement favorables, tandis qu’il recule à gauche. Bruno Retailleau, avec 33 % d’adhésion, devient la personnalité la plus populaire du gouvernement.

Yahoo / Illustration

21/06/2025 08:49

70 % des Israéliens approuvent l’attaque contre l’Iran, selon un sondage

70 % des Israéliens approuvent l’attaque contre l’Iran, selon un sondage

Un sondage réalisé en juin par l’Institut pour la démocratie d’Israël révèle que 70 % des Israéliens approuvent l’attaque contre l’Iran, bien que des divergences marquées apparaissent selon l’origine des répondants : 82 % des juifs israéliens soutiennent l’opération, contre 65 % des citoyens arabes qui s’y opposent. Le soutien traverse les clivages politiques, même si la gauche reste plus critique sur le calendrier de l’attaque. Concernant les motivations de Netanyahou, deux tiers des juifs les jugent sécuritaires, tandis que deux tiers des Arabes les estiment politiques. Enfin, la perception de Donald Trump évolue : la majorité des juifs israéliens le voient désormais comme soucieux de la sécurité d’Israël, en contraste avec les opinions exprimées le mois précédent.

i24  / Illustration

20/06/2025 10:05

Près de 60% des Français redoutent un nouveau mouvement de colère similaire aux « gilets jaunes » si les ZFE étaient finalement maintenues, selon un sondage

Près de 60% des Français redoutent un nouveau mouvement de colère similaire aux « gilets jaunes » si les ZFE étaient finalement maintenues, selon un sondage

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE), officiellement censées réduire la pollution de l’air, sont désormais vues par une majorité de Français comme un marqueur d’injustice sociale. Selon un sondage Odoxa–Backbone Consulting pour Le Figaro, 60 % souhaitent leur suppression et près de 60 % redoutent une nouvelle révolte des automobilistes si elles sont maintenues. Le bilan écologique d’Emmanuel Macron est par ailleurs jugé mauvais par 71 % des sondés, tandis que 70 % estiment que les ZFE pénalisent les plus modestes et 52 % doutent même de leur efficacité. La suppression des ZFE recueille 64 % d’approbation, mais l’attitude des députés Renaissance, opposés à une mesure pourtant portée par leur camp, est jugée incohérente par 54 % des Français – et 63 % de leurs propres sympathisants. Pour beaucoup, les ZFE incarnent une écologie punitive, éloignée des réalités sociales.

Le Figaro / Illustration

20/06/2025 08:43

Nucléaire iranien : Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, affirme que son rapport sur l’Iran ne justifie en rien une action militaire

Nucléaire iranien : Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, affirme que son rapport sur l’Iran ne justifie en rien une action militaire

Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré que les éléments recueillis par son organisation sur le programme nucléaire iranien ne justifient en rien une action militaire. Selon lui, toute attaque est une décision politique indépendante des conclusions de l’AIEA.

Après avoir lancé sa première vague de frappes sur l'Iran, Israël a invoqué un récent rapport de l'AIEA qui reconnaît que l'Iran enrichit de l'uranium à un niveau plus élevé que d'autres pays ne disposant pas de programmes d'armes nucléaires, en violation de ses obligations en matière de non-prolifération nucléaire. Toutefois, M. Grossi a déclaré que rien n'indiquait l'existence d'un « programme systématique en Iran visant à produire une arme nucléaire ».

Grossi a souligné que la diplomatie reste la seule voie durable, rappelant qu’on peut détruire des infrastructures, mais pas le savoir ni les progrès technologiques. Il a aussi rejeté les accusations iraniennes selon lesquelles l’AIEA diffuserait un "récit trompeur", et s’est dit prêt à surveiller de près la situation après les frappes israéliennes, qui auraient tué plusieurs scientifiques nucléaires iraniens.

CNN / Illustration

19/06/2025 09:01

62 % des Français estiment qu’il est difficile de créer ou développer une entreprise en France, selon un sondage

62 % des Français estiment qu’il est difficile de créer ou développer une entreprise en France, selon un sondage

Un sondage CSA pour le collectif 300 pour la France révèle que 62 % des Français jugent qu’il est difficile de créer ou développer une entreprise en France, dénonçant les complexités administratives et fiscales. En réponse, 84 % appellent à une simplification des règles, un consensus particulièrement fort à droite. Enfin, 74 % des Français souhaitent que les chefs d’entreprise interviennent davantage dans le débat public.

Le JDD / Illustration

19/06/2025 08:47

Vaste opération les 18 et 19 juin lancée par Retailleau contre l’immigration clandestine en France

Vaste opération les 18 et 19 juin lancée par Retailleau contre l’immigration clandestine en France

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé le déploiement de 4 000 forces de l’ordre les 18 et 19 juin pour mener des contrôles dans les gares et les bus, ciblant les personnes en situation irrégulière. Ces opérations s’inscrivent dans une stratégie nationale de lutte contre l’immigration illégale, avec des inspections prévues dans les trains à destination des grandes villes françaises et des pays voisins. Retailleau a revendiqué 47 000 interpellations depuis le début de l’année et affirme avoir renforcé le contrôle aux frontières via une « force frontière » composée de policiers, gendarmes, douaniers et militaires. Le ministre, lui, martèle par ailleurs que « les clandestins ne sont pas les bienvenus en France », et assume une politique ferme en matière migratoire.

Le Monde / Flickr

18/06/2025 08:33

Lors du sommet du G7 au Canada, Emmanuel Macron met en garde contre toute tentative de changement de régime en Iran par la guerre, estimant qu’elle mènerait au chaos

Lors du sommet du G7 au Canada, Emmanuel Macron met en garde contre toute tentative de changement de régime en Iran par la guerre, estimant qu’elle mènerait au chaos

Lors du sommet du G7 au Canada, Emmanuel Macron a mis en garde contre toute tentative de changement de régime en Iran par la guerre, estimant qu’elle mènerait au chaos, comme ce fut le cas en Irak et en Libye. Il a rejeté les frappes contre les civils et les infrastructures, et appelé à un retour à la table des négociations pour encadrer le programme nucléaire et balistique iranien. Tout en rappelant l’opposition française à la prolifération nucléaire, Macron a souligné que les États-Unis sont indispensables pour relancer le dialogue entre les parties, notamment dans le contexte des tensions entre l’Iran et Israël.

Le Figaro / Illustration

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