Infos du jour
Le Guardian britannique qualifie Emmanuel Macron de "président humilié" qui devrait apprendre l'humilité après la troisième place de sa coalition aux élections
Après 60 jours sans décision depuis le second tour des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron apparaît en difficulté pour nommer un nouveau Premier ministre dans un processus qui devient chaotique. Les discussions à l’Élysée sont marquées par des changements constants et des attentes prolongées, indiquant l'impasse actuelle au sommet de l'État. E. Macron doit donc chercher de nouvelles options pour le poste de Premier ministre. Une situation qui agace, en France comme à l'extérieur.
Vu de l'étranger, Emmanuel Macron la situation commence à inquiéter ou à faire rire. Pour les Belges, "L’Elysée cherche le mouton à cinq pattes", alors que les Suisses parlent d'un véritable "casse-tête", dont les prolongations sont "difficilement acceptables d'un point de vue démocratique et institutionnel".
Une tendance qui s'est également répendue dans les médias européens, qui critiquent Emmanuel Macron pour son incapacité à former un gouvernement. Les Espagnols redoutent un "blocus de la France", tandis que le journal allemand Die Tageszeitung critique son manque de compromis et sa priorité donnée aux entreprises. Le Guardian britannique va plus loin, qualifiant Macron de "président humilié" qui devrait apprendre l'humilité après la troisième place de sa coalition aux élections. Le refus de Macron d'accepter un gouvernement de gauche minoritaire est considéré comme une "erreur" par le journal anglais.
Le Figaro / L'Express / Illustration
"Bruno casse-toi" : des tags hostiles à Bruno Le Maire retrouvés sur les murs de l'Université de Lausanne, où le ministre démissionnaire doit enseigner à partir du 23 septembre
Des tags hostiles à Bruno Le Maire ont été inscrits sur les murs de l'Université de Lausanne, où l'ancien ministre de l'Économie doit enseigner à partir du 23 septembre. Les inscriptions incluent des messages comme « Bruno marxiste des riches », « Bruno casse-toi », et des critiques de son livre érotique Fugue américaine (2023). L'université n'a pas encore réagi à ces actes, qui laissent toutefois présager une rentrée mouvementée pour lui.
🇨🇭🇫🇷FLASH | "Bruno, casse-toi" et "Bruno Le Maire écrit des livres sur son zizi et coule l’économie de son pays" : plusieurs tags ont été inscrits sur les murs de l’Université de Lausanne en Suisse, où l’ancien ministre de l’Économie doit donner des cours dès lundi. (24 heures) pic.twitter.com/1FjS2RxaYV
— Cerfia (@CerfiaFR) September 19, 2024
L'armée israélienne mène des frappes au Liban alors que les tensions sont au plus haut après la vague d'explosion de matériels de communication piégés visant le Hezbollah
La situation au Liban se tend davantage après des explosions meurtrières de bipeurs piégés, attribuées à Israël, qui ont visé les membres du Hezbollah. L'armée israélienne a déclaré avoir frappé environ 100 lanceurs de roquettes et d'autres installation, alors que le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah a promis une "terrible riposte". Ces événements ont conduit l'Algérie à demander une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU pour discuter de la situation, prévue pour vendredi.
Pendant ce temps, une enquête est en cours concernant l'origine des bipeurs piégés utilisés dans les explosions. Des représentants taïwanais ont été auditionnés, après des accusations concernant l'implication d'une entreprise taïwanaise, Gold Apollo.
Sur la scène diplomatique, Emmanuel Macron et Joe Biden plaident pour une résolution pacifique, insistant sur l'importance d'éviter une escalade dans la région. Macron a souligné que la guerre au Liban n'était pas inévitable, réitérant le soutien de la France au peuple libanais.
FranceInfo
Ursula von der Leyen à Kiev pour discuter du soutien de l’Europe à l’Ukraine en prévision de l'hiver après avoir annoncé une aide supplémentaire de 160 millions d'euros
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est arrivée à Kiev pour discuter du soutien de l’Europe à l’Ukraine en prévision de l'hiver après avoir annoncé une aide supplémentaire de 160 millions d'euros, tirés des avoirs russes gelés, alors que les infrastructures énergétiques ukrainiennes sont régulièrement attaquées par la Russie. C'est sa huitième visite dans la capitale ukrainienne. L'Agence internationale de l'énergie a averti que l'hiver à venir sera un test difficile pour le système énergétique ukrainien, déjà sévèrement endommagé.
Dans le même temps, le Parlement européen a appelé les États membres à lever les restrictions sur l’utilisation des armes occidentales fournies à l'Ukraine pour cibler des objectifs militaires en Russie, selon une résolution adoptée à Strasbourg. Volodymyr Zelensky sera reçu par Joe Biden à la Maison Blanche le 26 septembre et doit également rencontrer Donald Trump.
Le Monde / Illustration
Le déficit public de la France pourrait atteindre 5,7 % du PIB, Pierre Moscovici confirme que l'objectif pour 2024 ne sera pas respecté
Le déficit public de la France en 2024 pourrait atteindre 5,7 % du PIB, bien au-delà des 4,9 % initialement prévus. En 2023, un dérapage de 0,6 point avait déjà porté le déficit à 5,6 %. Auditionné devant la commission des finances de l’Assemblée nationale mercredi, le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, a confirmé que l'objectif pour 2024 ne sera pas respecté. La baisse des recettes fiscales est en grande partie responsable de cette dérive budgétaire, accentuant une tendance déjà observée ces dernières années.
Pays-Bas : Un mort et un blessé grave dans une attaque au couteau jeudi à Rotterdam
Jeudi soir à Rotterdam, un homme armé de couteaux a poignardé à mort une personne et en a grièvement blessé une autre. L'assaillant, également blessé, a été arrêté et transporté à l'hôpital. Des témoins ont rapporté qu'il avait crié "Allahou Akbar" pendant l'attaque. Un professeur de sport, Reniël Renato David Litecia, a maîtrisé l'agresseur avant l'intervention de la police, évitant ainsi un bilan plus lourd. "J'ai vu un homme avec deux longs couteaux poignarder un jeune homme. J'ai finalement réussi à le maîtriser", a-t-il déclaré.
Selon plusieurs personnes présentes sur place au moment des faits, l'assaillant, muni de deux grands couteaux, "avait clairement l'intention de faire de nombreuses victimes". Une enquête a été ouverte, et la police appelle les témoins à se manifester.
TF1info
L'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution demandant la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens dans les 12 mois
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi une résolution demandant la fin de l'occupation israélienne des territoires palestiniens dans les 12 mois, demandant des sanctions contraignantes contre Israël. La résolution a été approuvée par 124 voix pour, 14 contre, et 43 abstentions. Elle exige également le retrait des forces israéliennes, l'arrêt des colonies, et la restitution des terres. Israël a critiqué la résolution comme étant "biaisée" et nuisible à la paix. Les Palestiniens et certaines ONG ont salué cette décision comme un soutien à leur lutte pour l'autodétermination.
Un policier municipal de 53 ans grièvement blessé mercredi au Chesnay après avoir été renversé par un automobiliste refusant d'obtempérer
Un policier municipal de 53 ans a été grièvement blessé ce mercredi après-midi au Chesnay, dans les Yvelines, après avoir été renversé par un automobiliste lors d'un contrôle de police. Le conducteur, âgé de 24 ans et déjà connu pour des infractions similaires, a pris la fuite mais a été arrêté une heure plus tard à Paris. Il est actuellement en garde à vue pour tentative d'homicide volontaire aggravé. Des témoins sur place ont décrit la scène comme un acte délibéré de l'automobiliste. Le policier a été transporté à l'hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger. Des stupéfiants ont également été retrouvés dans le véhicule du fuyard. Cet incident relance le débat sur les refus d'obtempérer, déjà marqué par la mort d'un policier à Mougins il y a trois semaines.
TF1info
L'Union européenne retiendra une partie des paiements futurs à la Hongrie en raison de son refus de payer une amende pour avoir enfreint les règles de l'Union en matière d'asile, a annoncé le porte-parole de la Commission européenne
L'Union européenne retiendra une partie des paiements futurs à la Hongrie en raison de son refus de payer une amende pour avoir enfreint les règles de l'Union en matière d'asile, a annoncé mercredi le porte-parole de la Commission européenne, Balazs Ujvari.
En début d'année, la Cour de justice de l'Union européenne a condamné Budapest à payer 200 millions d'euros, ainsi qu'un million d'euros d'amendes supplémentaires par jour, pour avoir privé les clandestins de leur droit de demander l'asile dans le pays, en violation de la législation de l'UE sur l'immigration.
La Hongrie, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne jusqu'à la fin de l'année, a déclaré qu'elle n'avait pas l'intention de payer l'amende et s'est récemment engagée à envoyer les clandestins arrivant dans le pays à Bruxelles en bus.
Selon le porte-parole de la Commission européenne, l'Union aura besoin de temps pour identifier les prochains paiements susceptibles d'absorber l'amende.
La querelle entre l'UE et la Hongrie remonte à décembre 2020, lorsque la plus haute juridiction de l'Union a jugé pour la première fois que Budapest avait limité l'accès aux procédures d'asile pour les sans papiers arrivant dans le pays, rendant le processus de dépôt des demandes « virtuellement impossible ». À l'époque, la Cour avait également estimé que les autorités hongroises maintenaient illégalement les demandeurs d'asile dans des « zones de transit » dans des conditions équivalentes à la détention, tout en violant leur droit d'appel.
Nouvelle-Calédonie : Deux personnes tuées lors d'une opération des forces de l'ordre à Saint-Louis
Deux hommes ont été tués par balle lors d'une opération des forces de l'ordre à Saint-Louis, un fief indépendantiste au sud de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Ces décès s'ajoutent aux troubles qui secouent l'archipel depuis mai, portant le total à treize morts. Depuis plusieurs semaines, les forces de sécurité mènent des opérations pour appréhender 11 individus recherchés pour des tirs sur les forces de l'ordre et une série de car-jackings armés. Ces violences sont en partie attribuées à Rock Victorin Wamytan, un leader indépendantiste tué en juillet lors d'un affrontement avec les forces de l'ordre.
JMM / Illustration
Volodymyr Zelensky annonce que le "plan pour la victoire" de l'Ukraine, qu'il doit présenter à Joe Biden avant la fin du mois, est "entièrement préparé"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que le "plan pour la victoire" de l'Ukraine, qu'il doit présenter à Joe Biden avant la fin du mois, est "entièrement préparé". Il a souligné l'importance de la détermination pour sa mise en œuvre, affirmant qu'il n'existe aucune alternative à la paix ni de compromis qui prolongerait l'agression russe. La semaine dernière, Zelensky avait précisé que ce plan inclurait des solutions interconnectées destinées à renforcer l'Ukraine pour conduire la guerre vers une issue pacifique.
Face à des difficultés sur le terrain et une offensive majeure dans l'est, l'Ukraine demande aux Occidentaux l'autorisation de frapper des cibles militaires en profondeur sur le sol russe et de renforcer son aide pour abattre les missiles visant son territoire. Cependant, les Américains et Européens hésitent toujours, craignant que cela ne provoque une escalade de la part de Moscou et n'entraîne une confrontation directe.
TF1info / Illustration
La Russie justifie l'expansion de son armée en raison du « nombre de menaces qui existent pour notre pays aux frontières » et dénonce un Occident « extrêmement hostile »
Le Kremlin a justifié l'expansion de l'armée russe en raison d'un environnement hostile, a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov. Lundi, le président Vladimir Poutine a signé un décret augmentant le nombre de personnel des forces armées à près de 2,4 millions, dont 1,5 million de militaires. Cette décision est motivée par « le nombre de menaces qui existent pour notre pays aux frontières », a expliqué Peskov, soulignant que l'Occident est « extrêmement hostile » et que l'Est est « instable », ce qui nécessite des mesures appropriées. L'armée russe avait déjà été renforcée en décembre 2023, atteignant alors 2,2 millions d'effectifs. Le Kremlin considère l'expansion de l'OTAN et l'intégration potentielle de l'Ukraine dans l'alliance comme une menace directe, accusant les États-Unis et leurs alliés de prolonger le conflit pour affaiblir la Russie.
La nouvelle Commission européenne envoie un message clair de soutien à l'Ukraine en nommant deux responsables baltes à des postes clés
La nouvelle Commission européenne, dirigée par Ursula von der Leyen, envoie un message clair de soutien à l'Ukraine en nommant deux responsables baltes à des postes clés. Kaja Kallas, ancienne Première ministre estonienne, sera la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, tandis qu'Andrius Kubilius, ancien Premier ministre lituanien, devient le premier commissaire à la Défense. Ces nominations visent à renforcer l'aide militaire à l'Ukraine et à signaler une position ferme face à la Russie. Un « livre blanc » sur la défense européenne est également prévu dans les 100 jours.
Liban : Une série d'explosions causée par des bipeurs piratés utilisés par des membres du Hezbollah fait 9 morts et 2800 blessés. Le groupe armé qualifie cette attaque d'« agression criminelle », et promet des représailles
Une série d'explosions causée par des bipeurs utilisés par des membres du Hezbollah a tué au moins neuf personnes, dont un enfant, et blessé au moins 2 800 autres à travers le Liban. Le Hezbollah, soutenu par l'Iran, a accusé Israël de cette attaque, qualifiée d'« agression criminelle », et a promis des représailles. Les explosions ont eu lieu à Beyrouth et dans d'autres régions, blessant gravement de nombreuses personnes, y compris l'ambassadeur iranien. Le Hezbollah soupçonne une cyberattaque israélienne, des experts suggérant que les bipeurs auraient pu être piégés avec des explosifs. Cet incident intensifie les tensions entre le Hezbollah et Israël, en plein conflit frontalier sur fond de guerre à Gaza.
BBC / Illustration
A partir d'août 2025, les foyers qui n'auront pas installé de compteur Linky seront considérés par Enedis comme l'ayant refusé. Des frais supplémentaires seront appliqués pour les relevés manuels
Alors que le déploiement du compteur controversé Linky, lancé il y a dix ans, est presque terminé avec 37 millions de foyers équipés, Enedis a annoncé qu’à partir d’août 2025, les foyers qui n'ont pas encore installé le compteur seront considérés comme l'ayant refusé, ce qui entraînera des frais automatiques pour les relevés manuels. Ces frais, actuellement de 55 euros par an, seront fixés par la Commission de régulation de l’énergie. Seuls les foyers où l’installation du compteur est techniquement impossible seront exemptés de ces frais.
