Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Didier Maïsto - Guerre, JO, Covid : Macron ou le pouvoir de la peur !

Publiée le 27/04/2024

La France sombre-t-elle petit à petit dans l’autoritarisme ? C’est la question que l’on pourrait se poser à en juger la censure et l’autocensure pratiquées dans les médias du Système comme l’a confessé fièrement Adèle Van Reeth, la patronne de France Inter, il y a quelques jours. De plus en plus, une doxa s’impose et interdit toutes pensées en dehors de la ligne du pouvoir. Aucune critique quant à la politique étrangère sur la question ukrainienne n’est tolérée. Les questions sociétales, à l’image de la GPA, la gestation pour autrui, sont recouvertes d’un halo de bien-pensance et toutes remarques à rebours de la parole unique sera vouée aux gémonies, diabolisée, raillée et caricaturée.

A l’image du verrouillage totale de la parole pendant la période du Covid-19, la chape de plomb s’abat sur la presse et sur les esprits. Emmanuel Macron règne alors en maître diffusant l’unique bonne parole, parsemée de mensonges et de paradoxes, comme l’a encore démontré le discours de la Sorbonne à quelques semaines des élections européennes.

Ceux qui résistent, après avoir été éborgnés et mutilés dans les rues pendant les manifestations de Gilets Jaunes, sont parfois arrêtés chez eux et placés en garde à vue pour des méfaits imaginaires, des adversaires politiques sont convoqués par la justice ou des officines du pouvoir, des voix discordantes sont salies, souillées. 

Tout est fait pour que vous rentriez dans le rang et les Jeux olympiques vont s’illustrer en nouveau test de dressage et de domestication grandeur nature.

Le journaliste et ancien patron de Sud Radio, Didier Maïsto, ne cède rien à l’oppression ambiante. Il décrypte, démonte et dénonce le poids du pouvoir qui accable les libertés individuelles et appelle à un grand sursaut.

Le Samedi Politique avec Régis Le Sommier - Guerre en Ukraine : la vérité empoisonnée ?

Publiée le 04/05/2024

Le conflit en Ukraine deviendra sans doute un cas d’école en matière de propagande de guerre. Depuis l’entrée des troupes russes dans le pays le 24 février 2022, les médias occidentaux et plus particulièrement français ont donné libre court à un récit radicalement déconnecté de la réalité du théâtre militaire. Mais le fossé entre le "narratif de guerre" et la situation du terrain n’est pas sans conséquence. Au-delà de l’évident danger pour la liberté d’expression, menacée par la censure et une chasse aux sorcières pugnace, les mensonges médiatiques ont occasionné une véritable intoxication qui empêche toute prise de décision pragmatique et réaliste.

Pourtant, depuis deux ans, de nombreux éléments cruciaux pointés du doigt par ceux que le Système appelait "pro-russes", du sabotage de Nord Stream à celui des négociations de paix dès mars 2022, se sont vérifiés. Malgré cela, la presse française reste campée dans son monde parallèle, alimenté par des agents toxiques accrochés à leurs plateaux télé.

Régis Le Sommier est Grand Reporter et directeur de la rédaction d’Omerta. Habitué des théâtres de guerre et tout particulièrement du conflit en Ukraine où il s’est rendu à plusieurs reprises, il dresse un constat réaliste de la situation militaire et déplore l’unanimisme mensonger qui fait florès dans le monde médiatique français.