Depuis sa sortie guerrière sur la possibilité d’envoyer des troupes françaises en Ukraine pour faire la guerre contre la Russie et sa séance photo en boxeur avec des muscles étonnamment proéminents, le président de la République, Emmanuel Macron, est critiqué et raillé à travers le monde entier. Mais ses excès inquiètent en France.
Florian Philippot, président des Patriotes, candidat pour les élections européennes de juin prochain, décrit un chef de l’État inquiétant voire déséquilibré qui met en danger notre pays.

Il revient sur ces déclarations guerrières qui, sur le plan diplomatique, ont des conséquences aussi bien vis-à-vis de nos « alliés » qui n’ont pas l’intention d’entrer ouvertement en guerre contre Moscou que face à la Russie qui aurait tôt fait de considérer la France comme co-belligérant. Florian Philippot explique également comment Bruno Le Maire, en plus d’Emmanuel Macron, a contribué à creuser le budget des finances publiques, avec des choix délirants pendant le COVID-19, l’aide à l’Ukraine, mais aussi bien d’autres choix discutables.

Plus de deux ans et demi après l’entrée des troupes russes en Ukraine, Kiev est à bout de souffle. Volodymyr Zelensky, désormais dépourvu de mandat démocratique, refuse toujours les négociations et pousse son pays dans l’abime, réclamant toujours plus d’armes et d’investissements occidentaux au lieu de faire avancer des négociations de paix. L’OTAN, sous la coupe des Etats-Unis dirigés par une clique de faucons, navigue sur une ligne de crête dangereuse. Dans ce cadre, les élections américaines ont tout l’air d’un moment charnière pour l’avenir du monde contemporain, ainsi de la victoire de Kamala Harris ou de Donald Trump dépendra la trajectoire future du conflit en Ukraine. Une triste vérité qui montre à nouveau combien l’Union européenne et la France de surcroît ont été diluées sur la scène diplomatique par l’atlantisme forcené. Une tendance qui précipite la chute de notre nation à tous les niveaux : culturel, sociétal, mais aussi économique. C’est donc à une fâcheuse posture que Michel Barnier, le nouveau premier ministre français, va devoir faire face.

François Asselineau, le président de l’UPR, ancien candidat à la présidentielle, revient dans "Le Samedi Politique" pour décrypter ce monde en passe de basculer.