Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Jacques Baud - Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre

Publiée le 16/03/2024

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici : https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-l-art-de-la-guerre-russe-comment-loccident-a-conduit-lukraine-a-lechec). Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/jacques-baud-operation-deluge-d-al-aqsa-la-defaite-du-vainqueur). L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.

Le Samedi Politique avec Didier Maïsto - Guerre, JO, Covid : Macron ou le pouvoir de la peur !

Publiée le 27/04/2024

La France sombre-t-elle petit à petit dans l’autoritarisme ? C’est la question que l’on pourrait se poser à en juger la censure et l’autocensure pratiquées dans les médias du Système comme l’a confessé fièrement Adèle Van Reeth, la patronne de France Inter, il y a quelques jours. De plus en plus, une doxa s’impose et interdit toutes pensées en dehors de la ligne du pouvoir. Aucune critique quant à la politique étrangère sur la question ukrainienne n’est tolérée. Les questions sociétales, à l’image de la GPA, la gestation pour autrui, sont recouvertes d’un halo de bien-pensance et toutes remarques à rebours de la parole unique sera vouée aux gémonies, diabolisée, raillée et caricaturée.

A l’image du verrouillage totale de la parole pendant la période du Covid-19, la chape de plomb s’abat sur la presse et sur les esprits. Emmanuel Macron règne alors en maître diffusant l’unique bonne parole, parsemée de mensonges et de paradoxes, comme l’a encore démontré le discours de la Sorbonne à quelques semaines des élections européennes.

Ceux qui résistent, après avoir été éborgnés et mutilés dans les rues pendant les manifestations de Gilets Jaunes, sont parfois arrêtés chez eux et placés en garde à vue pour des méfaits imaginaires, des adversaires politiques sont convoqués par la justice ou des officines du pouvoir, des voix discordantes sont salies, souillées. 

Tout est fait pour que vous rentriez dans le rang et les Jeux olympiques vont s’illustrer en nouveau test de dressage et de domestication grandeur nature.

Le journaliste et ancien patron de Sud Radio, Didier Maïsto, ne cède rien à l’oppression ambiante. Il décrypte, démonte et dénonce le poids du pouvoir qui accable les libertés individuelles et appelle à un grand sursaut.