Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Pierre Gentillet - Stade de France : Darmanin et la face cachée de la France

Publiée le 04/06/2022
La honte ! Ces derniers jours, la formule a systématiquement été associée aux violences qui ont eu lieu en parallèle du match de la Ligue des Champions entre Liverpool et le Real Madrid au Stade de France à Saint-Denis. Après des grèves de train et des mouvements de foule que des dispositifs policiers inadaptés ne pouvaient pas encadrer, la soirée des supporters de football a littéralement dégénéré en catastrophe. Malgré leur billet, certains ont été empêchés d’entrer. Le pire est intervenu quand des hordes de délinquants ont littéralement déferlé sur le public, homme, femme et enfants, pour les détrousser, les violenter et parfois même les agresser sexuellement. Les scènes, diffusées dans le monde entier, ont montré l’incurie du gouvernement actuel et du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pourtant confirmé dans ses fonctions par Emmanuel Macron depuis sa réélection. Le locataire de la place Beauvau a alors dégainé tous les mensonges pour se tirer d’affaire et surtout noyer le poisson. D’abord, l’affaire des faux billets. Selon le ministre de l’Intérieur, une quantité astronomique de faux billets pour entrer assister au match aurait été éditée… Pourtant, les images étaient assez éloquentes. Les faux supporters qui voulaient s’introduire de force au Stade de France passaient au-dessus des barrières : pas sûr qu’un faux billet leur serve à quelque chose. Deuxième contre-feu avec les supporters anglais. Victimes d’un passé de hooligan, les soutiens de Liverpool ont été pointés du doigt par Gérald Darmanin comme étant l’origine d’un grand nombre d’altercations… En réalité, ils ont principalement été victimes des attaques de bandes organisées venues de banlieue. Lors de son audition, le ministre aura tout fait pour taire la vérité : des gangs de délinquants de Seine-Saint-Denis s’étaient donnés rendez-vous pour détrousser les touristes venus au stade. Une réalité niée pour cacher l’inaction politique contre la criminalité des banlieues, où l’on achète depuis bien longtemps la paix sociale. Pierre Gentillet, avocat au barreau de Paris, décrypte cette actualité politique et pointe du doigt les fléaux qui mettent à sac notre pays, devant des politiques qui préfèrent détourner le regard.

Le Samedi Politique - Ukraine, UE, label médias : Florian Philippot fait le point

Publiée le 06/12/2025

Cette semaine dans "Le Samedi Politique", nous revenons sur deux sujets majeurs de l’actualité internationale et française.

D’abord, la situation en Ukraine. Malgré les annonces autour d’un nouveau plan de paix évoqué par Donald Trump, les discussions entre Washington et Moscou restent incertaines. Quel rôle les Européens veulent-ils réellement jouer dans ce dossier ? Comment interpréter les mises en garde, les déclarations publiques et les prises de position des différents dirigeants ? Nous analysons les faits, les discours et leurs conséquences pour l’équilibre européen.

Nous évoquons ensuite les débats suscités par l’idée d’Emmanuel Macron d’un label pour les médias, discutée ces derniers jours dans le paysage politique français. Entre volonté affichée de clarifier l’information et inquiétudes sur l’indépendance de la presse, le sujet soulève de nombreuses questions. Nous revenons sur les prises de parole, les réactions et le contexte plus large dans lequel s’inscrit cette proposition.

Avec notre invité, Florian Philippot, le président des Patriotes, nous abordons également les relations entre l’Union européenne et l’Ukraine, les décisions prises à Bruxelles, les évolutions budgétaires à venir et le fonctionnement des institutions. L’occasion de mettre en perspective les enjeux énergétiques, économiques et diplomatiques qui traversent l’Europe.

Un programme dense pour comprendre les lignes de force du moment et éclairer les débats en cours.