Zooms
Zoom - Jean-Paul Brighelli : L’espion du Roi-Soleil : quand l’aventure éclaire notre époque !
Médecin du roi, philosophe, bretteur et agent secret… Avec Balthazar Herrero, le héros de son nouveau roman "Les nuits de Topkapi", Jean-Paul Brighelli invente un personnage flamboyant, à mi-chemin entre James Bond et Montaigne.
Dans la saga qui a débuté avec "Soleil noir" puis "Les Nuits de Topkapi", l’auteur plonge le lecteur au cœur d’un XVIIème siècle crépusculaire, entre fanatismes religieux, jeux d’influence diplomatique et intrigues orientales. Pourquoi avoir choisi cette époque trouble, celle de la révocation de l’Édit de Nantes et du déclin de l’Empire ottoman ? Que révèle-t-elle de notre monde, de ses fractures identitaires et de ses élites en crise ?
Jean-Paul Brighelli construit un thriller érudit et visionnaire, où l’Histoire devient un outil de réflexion politique. À travers le regard d’Herrero, c’est une certaine idée de la France qui se dessine : offensive, cultivée, inquiète de sa propre décadence.
Entre Dumas et Voltaire, l'auteur mêle panache, ironie et profondeur. Il dresse aussi un tableau sans concession du pouvoir, de la manipulation et des guerres de conscience. Ce roman historique, nerveux et savant, résonne avec notre actualité comme une mise en garde. Dans cet entretien, l’auteur dévoile les coulisses de la saga, ses choix littéraires et répond à la grande question : Herrero reviendra-t-il pour de nouvelles aventures ?
Zoom - André Perrin : Wokisme : les contorsions du progressisme
Parler du wokisme, c’est s’exposer immanquablement à l’objection selon laquelle on parle de quelque chose qui n’existe pas : "Le wokisme n’existe pas", c’est une "obsession française", selon le journal Le Monde, une "chimère".
Woke et wokisme rejoignent ainsi au rayon des choses inexistantes la théorie du genre, le politiquement correct, l’islamo-gauchisme. En revanche, l’extrême-droite et la "fachosphère" existent bel et bien.
Dans son ouvrage "Paradoxes de la pensée progressiste", le philosophe André Perrin montre que cette sélectivité est le signe parfait des idéologues dont l’une des plus profondes convictions est qu’on peut changer les choses en changeant les mots, et ils s’y emploient en tentant d’imposer aux autres leur novlangue. L'auteur dresse un état des lieux et fait réfléchir savoureusement en pointant les multiples contradictions des idéologues qu’on peut quotidiennement voir et entendre en écoutant la radio publique et en lisant la "bonne presse".
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :