Zooms
Zoom - Philippe Pichon : Un pamphlet contre les femmes écrivains féministes
Ecrivain et lanceur d’alerte, Philippe Pichon a été, dans une autre vie, un très médiatique commandant de police, auteur du très remarqué "Journal d’un flic". Il publie dans un tout autre domaine, un pamphlet érudit sur les vaches sacrées du féminisme : "Pourquoi la littérature (du vagin) respire mal - Les daltoniennes de l’écriture inclusive". L’ouvrage en forme de brûlot est né d’une déclaration du député Sandrine Rousseau à l’Assemblée nationale : "Lâchez-nous l’utérus!". Philippe Pichon a alors entrepris de pourfendre les "thuriféraires du vaginalement correct" ou des grandes patronnesses du XXème siècle comme Simone de Beauvoir ou Marguerite Duras. La vraie question de l’ouvrage se résume en une phrase : Existe-t-il une écriture féminine ? Ou des écrits de femmes ? La littérature a-t-elle un sexe ? Les réponses sont ébouriffantes et ne manqueront pas de faire débat. A chacun de juger…
Zoom - Emmanuel de Waresquiel : La Révolution française entre mythe et illusion !
Et si la Révolution française n’était pas seulement un événement, mais une fabrique de mythes ? Dans cet essai magistral, "Il nous fallait des mythes - La Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours", Emmanuel de Waresquiel démonte les grands récits de 1789 à aujourd’hui : Marianne, le Peuple souverain, la République une et indivisible... autant de fictions politiques qui ont structuré l’imaginaire français. Il révèle comment la Révolution a créé des légendes fondatrices, recyclées sans fin par les régimes successifs. Derrière l’histoire officielle, il traque les émotions collectives, les héros mythifiés. La République n’a jamais cessé de rejouer sa propre naissance, entre grandeur et mensonge. Ce livre dérange, car il montre que la mémoire révolutionnaire est un écran de fumée. Il ne s’agit pas de vérité, mais de croyance. On a glorifié le serment du Jeu de paume alors qu’il avait été prêté sous l’emprise de la peur. On a fait de la prise de la Bastille la première grande victoire du peuple quand la Bastille s’est rendue aux insurgés, on a célébré Valmy et Valmy était à peine une bataille. On a chanté la liberté et la fraternité sur tous les tons et on les a oubliées, on a sanctifié la guillotine avant d’en mesurer toute l’horreur. Que nous dit la Révolution d’elle et de nous-mêmes, dans l’épaisseur de ses mémoires ? Réponses dans cet entretien avec l’historien couronné de nombreux prix littéraires et qui s’apprête à publier (chez Tallandier) "Rien ne passe, tout s’oublie". Des chroniques joyeuses mais aussi teintées de mélancolie.
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