Zooms
Zoom - Piero San Giorgio : La guerre contre la Russie est le dernier refuge de Macron
Depuis une vingtaine d’années, l’essayiste Piero San Giorgio travaille sur les ressorts du survivalisme. Après des conseils pratiques pour se préparer au pire, de l’effondrement économique à la catastrophe nucléaire en passant par la guerre civile, le tome I de "Survivre à la Peur", aux éditions Culture et Racines (disponible ici https://boutiquetvl.fr/tous-les-livres/piero-san-giorgio-survivre-a-la-peur-tome-1 ), revient sur un autre aspect non moins capital de la résilience : la maîtrise de soi face à la peur.
Après des années particulièrement difficiles, avec la crise financière et la pandémie, c’est désormais l’ombre de la guerre qui plane sur les peuples européens. Dans ce contexte, nos dirigeants politiques, Emmanuel Macron au premier chef, instrumentalisent allègrement les peurs pour soumettre les populations en les sidérant. Piero San Giorgio propose au lecteur de plonger dans ses failles pour dompter son anxiété, son stress et ses angoisses et reprendre pleinement possession de ses moyens.
Zoom - Emmanuel de Waresquiel : La Révolution française entre mythe et illusion !
Et si la Révolution française n’était pas seulement un événement, mais une fabrique de mythes ? Dans cet essai magistral, "Il nous fallait des mythes - La Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours", Emmanuel de Waresquiel démonte les grands récits de 1789 à aujourd’hui : Marianne, le Peuple souverain, la République une et indivisible... autant de fictions politiques qui ont structuré l’imaginaire français. Il révèle comment la Révolution a créé des légendes fondatrices, recyclées sans fin par les régimes successifs. Derrière l’histoire officielle, il traque les émotions collectives, les héros mythifiés. La République n’a jamais cessé de rejouer sa propre naissance, entre grandeur et mensonge. Ce livre dérange, car il montre que la mémoire révolutionnaire est un écran de fumée. Il ne s’agit pas de vérité, mais de croyance. On a glorifié le serment du Jeu de paume alors qu’il avait été prêté sous l’emprise de la peur. On a fait de la prise de la Bastille la première grande victoire du peuple quand la Bastille s’est rendue aux insurgés, on a célébré Valmy et Valmy était à peine une bataille. On a chanté la liberté et la fraternité sur tous les tons et on les a oubliées, on a sanctifié la guillotine avant d’en mesurer toute l’horreur. Que nous dit la Révolution d’elle et de nous-mêmes, dans l’épaisseur de ses mémoires ? Réponses dans cet entretien avec l’historien couronné de nombreux prix littéraires et qui s’apprête à publier (chez Tallandier) "Rien ne passe, tout s’oublie". Des chroniques joyeuses mais aussi teintées de mélancolie.
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