Zooms
Zoom - Véronique Bourgninaud : Les mensonges des idéologies de la déconstruction
Quelle drôle d'époque qui désespère d'elle-même et des hommes, alors même qu'elle est censée célébrer la jouissance ! L'heure n'est plus à l'insouciance. La préservation de la planète, la volonté de ne pas dévaloriser la femme, la difficulté d'octroyer du temps et de l'argent pour élever des enfants, obligent l'homme moderne à se déconstruire et à se réinventer. Ces bonnes intentions ne font cependant pas son bonheur, bien au contraire, elles engendrent un antihumanisme nourri désormais du transhumanisme, des études de genre et de l'antispécisme en particulier.
Don son ouvrage "Contre la détestation de l'homme par l'homme", Véronique Bourgninaud, docteur en histoire moderne, démontre que ces nouvelles prétentions à l'amélioration physique et morale du genre humain sont des impasses. Plus grave, elles ne font qu'accentuer le désespoir des hommes et la détestation de l'homme par lui-même. L'auteur nous livre des clés pour surmonter le vertige du vide qui nous guette et retrouver le sens de la transcendance si intimement liée à l'homme.
Zoom - Emmanuel de Waresquiel : La Révolution française entre mythe et illusion !
Et si la Révolution française n’était pas seulement un événement, mais une fabrique de mythes ? Dans cet essai magistral, "Il nous fallait des mythes - La Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours", Emmanuel de Waresquiel démonte les grands récits de 1789 à aujourd’hui : Marianne, le Peuple souverain, la République une et indivisible... autant de fictions politiques qui ont structuré l’imaginaire français. Il révèle comment la Révolution a créé des légendes fondatrices, recyclées sans fin par les régimes successifs. Derrière l’histoire officielle, il traque les émotions collectives, les héros mythifiés. La République n’a jamais cessé de rejouer sa propre naissance, entre grandeur et mensonge. Ce livre dérange, car il montre que la mémoire révolutionnaire est un écran de fumée. Il ne s’agit pas de vérité, mais de croyance. On a glorifié le serment du Jeu de paume alors qu’il avait été prêté sous l’emprise de la peur. On a fait de la prise de la Bastille la première grande victoire du peuple quand la Bastille s’est rendue aux insurgés, on a célébré Valmy et Valmy était à peine une bataille. On a chanté la liberté et la fraternité sur tous les tons et on les a oubliées, on a sanctifié la guillotine avant d’en mesurer toute l’horreur. Que nous dit la Révolution d’elle et de nous-mêmes, dans l’épaisseur de ses mémoires ? Réponses dans cet entretien avec l’historien couronné de nombreux prix littéraires et qui s’apprête à publier (chez Tallandier) "Rien ne passe, tout s’oublie". Des chroniques joyeuses mais aussi teintées de mélancolie.
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