Bistro Libertés

Bistro Libertés avec Hervé Moreau - Le cri du gendarme le plus puni de France

Publiée le 08/01/2025

L’invité spécial d’Éric Morillot, le capitaine de gendarmerie Hervé Moreau, lance un cri d’alarme sur ce qu’il voit au quotidien : hyper-violence, islamisme, impunité, défaillance de l’État, découragement des forces de l’ordre, injustice sociale, paupérisation des agriculteurs, etc.
Hervé Moreau a fait beaucoup parler de lui. Alors qu’il est encore en activité à Beaune, il trouve le courage de rompre son devoir de réserve en publiant "Vérités d’un capitaine de réserve". Ce Saint-Cyrien qui servit son pays pendant trente ans dans l’armée de terre a refusé de fouler aux pieds ses convictions sur l’autel du carriérisme. C’en est trop pour le ministère des armées, qu’on appelle aussi la "grande muette" : il va être l’officier de gendarmerie le plus puni de France avec un blâme du ministre des Armées, Florence Parly et 40 jours d’arrêts de rigueur. C’est la plus haute sanction disciplinaire susceptible d’être infligée à un officier de l’armée française.
Heureusement, il y a TVLibertés pour défendre "l’honneur d’un capitaine".

Au programme de cet épisode :
La sécurité en France : dernière des libertés ?
Comment expliquer la situation sécuritaire de la France et le développement de la violence ? Quelle est la responsabilité de la classe politique et des juges ? Le duo Retailleau-Darmanin à l’Intérieur et à la Justice peut-il changer les choses ?

La France au bord de l’embrasement social : faut-il craindre une révolte sociale cet hiver ?
Que penser de la réforme du RSA ? Que reste-t-il des mobilisations des Gilets jaunes et des agriculteurs ? La société française est-elle au bord de l’implosion ?

Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !

Publiée le 10/12/2025

Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle. 

On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.

 Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.

C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.

Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?

Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.