Les Conversations
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°31 : Laurence Trochu, l’essor du courant conservateur en France
Mère de famille nombreuse, professeur de philosophie, présidente du Mouvement Conservateur qui a pris la suite de "Sens Commun", Laurence Trochu veille à fonder son engagement sur deux piliers qu’elle concilie mieux que ne le font nos vieux élus : une action politique qui la vit rejoindre parmi les premières la campagne d’Eric Zemmour et le parti "Reconquête !" dont elle est une des dirigeantes, mais aussi une réflexion de fond constante, depuis ses études de philosophie qui lui ont permis de fréquenter les classiques grecs, Parménide, Platon et Aristote, jusqu’aux auteurs plus récents tels Burke ou Tocqueville et, plus près de nous, l’un des plus précieux penseurs de "l’urgence conservatrice", le prophétique Roger Scruton. A l’approche d’une importante "Journée des Conservateurs" que son Mouvement organise à Asnières le 14 octobre prochain, Laurence Trochu raconte ici sa vie, enracinée en terre chouane, mais aussi ses combats et par-dessus tout l’état d’esprit extraordinairement combatif qui l’anime et qui, dans le sillage d’une "alliance des conservateurs" en train de se construire, devrait recomposer de fond en comble la droite française.
Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux avec Vladimir Fédoroski : Il faut rebâtir l’Europe avec la Russie
Vladimir Fédoroski est l’un de mes rares invités qui commente d’emblée le décor dans lequel je le reçois, et en comprend le sens : ce n’est pour moi ni anodin, ni fortuit… Flamboyante, au point de laisser souvent bouche bée, sa conversation n’est pas toujours simple, cependant, tant elle est riche, faite de fulgurances et de va et vient, toujours foisonnante. Toute la Russie du dernier demi-siècle défile ici : il raconte son enfance à Moscou dans les années 60, ses années dans le plus grand collège d’études diplomatiques de ce qui était alors l’empire soviétique, sa première mission en Mauritanie, son goût des langues, sa promotion comme interprète de Leonid Brejnev, dont il trace un étonnant portrait (ainsi de son ami Lavrov, de Soljenitsyne, de Sakharov, et de tant d’autres...), ses années à Paris quand, attaché culturel surveillé par le KGB aussi bien que la DST, il rencontre à foison d’artistes et intellectuels russes vivant en France, puis la plupart des dirigeants français, dont Jacques Chirac dont il devient très proche. Il poursuit en relatant sa collaboration contrariée avec Gorbatchev, son rôle dans la Pérestroïka dont il est l’un des théoriciens majeurs, ainsi que dans la mise en échec du "putsch du KGB" d’août 1991 qui le lie un temps, plutôt bref, à Boris Eltsine. Le terrible Vladimir raconte aussi comment, depuis les années 90, il réalise son rêve d’enfance, "écrire des livres sur une terrasse de Saint-Germain-des-Prés", d’où naîtront une cinquantaine d’ouvrages, dont plusieurs rencontrent un grand succès public, en France et à l’étranger - au point qu’il est sans doute l’écrivain russe le plus publié en Europe - devenant même peu à peu, à lui tout seul, un programme en coopération franco-russe de très haut niveau. S’esquisse alors, avant que nous abordions "l’ère Eltsine" dans une deuxième émission, un grand rêve : et si l’Europe était un jour rebâtie à large échelle sur la coopération entre la France et la Russie - les deux pays qui, dans le monde, ont le plus sûrement une âme ? Commençons à ouvrir ensemble quelques fenêtres d’avenir sur cette "communion des âmes", peut-être salutaire pour un monde, et un Homme, que le matérialisme universel voue au chaos.
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