Passé Présent
Passé-Présent n°233 : sur la route de la soie
Philippe Conrad retrace aussi l’historique de la Route de la soie.
Voie commerciale reliant, dès l'Antiquité, l'empire chinois au monde méditerranéen alors dominé par Rome, la route de la soie demeure d'actualité avec la renaissance chinoise observée depuis 1970 et le présent désir d'hégémonie économique de l'Empire du Milieu sur l'ensemble de l'Eurasie. Les Romains puis les Byzantins étaient acheteurs de la soie chinoise, mais bien d'autres produits circulaient (coton, fourrures, épices, encens, armes, verreries, pierres précieuses, cuivre, mais aussi artisans ou esclaves). Aux deux routes continentales s'ajouta au XVè siècle une voie maritime que les portugais ouvrirent. Moins longue à parcourir, plus sûre, c'est la période où la caravelle l'emporte sur la caravane. La route de la soie est également un axe des grandes religions, facilitant notamment le déplacement du bouddhisme de l'Inde vers la Chine. Son activité semble, au fil du temps, parfois se ralentir, ou même s'arrêter, pour mieux renaître en notre XXIè siècle.Gaële de La Brosse, qui dirige la revue "Chemins d'étoiles", présente plusieurs ouvrages sur le pélerinage.
Le Nouveau Passé-Présent avec Dominique Lormier - Les vérités cachées de la victoire de 1945
La Seconde Guerre mondiale est l’un des événements les plus documentés de l’histoire contemporaine. Et pourtant… elle reste encore aujourd’hui largement méconnue dans certains de ses aspects fondamentaux. La victoire des Alliés en 1945 est souvent attribuée – presque exclusivement – à l’intervention militaire américaine, épaulée par l’Armée rouge et les Britanniques. Mais que sait-on vraiment du rôle de la France dans cette victoire ? Pourquoi l’apport militaire, stratégique, humain de notre pays est-il systématiquement relégué au second plan, voire occulté ? Pourquoi, après la guerre, a-t-on fait de Hitler le bouc émissaire idéal, celui qui aurait seul provoqué la chute du IIIème Reich par ses erreurs ? Est-ce une vision fondée ou une manière habile, pour certains officiers allemands, de réécrire leur propre responsabilité ?
Et l’Italie, enfin… Ce prétendu maillon faible de l’Axe, dont on raille encore l’inefficacité militaire : Et si cette caricature ne tenait pas face aux faits ? Et si les soldats italiens avaient, en réalité, combattu avec courage et ténacité jusqu’à la fin du conflit ?
Passé/Présent reçoit Dominique Lormier, un historien qui démonte ces idées reçues avec précision, documentation et esprit critique.
Il vient de publier "Les vérités cachées de la victoire de 1945" aux Éditions du Rocher, un ouvrage qui remet les faits au centre de l’histoire.
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