Zooms

Zoom - Hugues Moreau : Jeanne d'Arc, mystique comme vous ne l'avez jamais vue

Publiée le 03/05/2022
L’historiographie johannique n’est pas parvenue à cerner réellement le personnage de Jeanne d’Arc. L’esprit rationaliste et l’approche matérialiste de l’histoire conviennent-ils vraiment à cette épopée ? Les chercheurs n’ont-ils pas négligé les domaines fondamentaux auxquels renvoie le parcours de la Pucelle, ceux de la théologie et de l’aventure spirituelle ? Le charisme de Jeanne et la réaction des hommes de son propre camp à son égard sont en effet inséparables de son univers théo-centré. De même, le procès de Rouen qui la condamna apparaît avant tout comme un procès religieux, indépendamment des arrière-pensées politiques des juges. Enfin, ses paroles, si l’on en saisit la nature, montrent leur appartenance au monde de la mystique tel qu’il se manifeste à travers d’autres figures de la fin du Moyen Âge. C'est ainsi que l'historien médiéviste, Hugues Moreau, a voulu restituer l'épopée de la Pucelle d'Orléans dans son ouvrage "Dans le jardin de mon père - Jeanne d'Arc mystique et théologienne".

Zoom - André Bonnet : Les preuves de la trahison démocratique

Publiée le 13/05/2025

Avec "Les preuves de la trahison démocratique", André Bonnet, maître en philosophie et avocat de talent, balance un pavé dans la mare européenne. Juriste et ancien magistrat, il démonte méthodiquement ce qu’il appelle une “fraude démocratique d’État” : le rejet du traité constitutionnel européen par référendum en 2005, piétiné trois ans plus tard par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne. Même texte, nouvelle étiquette, et cette fois sans demander l’avis du peuple. Pour André Bonnet, c’est clair : le pouvoir a contourné la souveraineté populaire, trahi le vote des Français, et brisé la confiance démocratique.

Son livre est un acte d’accusation, mais aussi un appel à la reconquête civique. Il pose la question : peut-on encore parler de démocratie quand le "non" du peuple est effacé par un "oui" du Parlement ? L’essai interpelle autant les souverainistes que les démocrates exigeants. Il plaide aussi, avec rigueur, pour un retour au référendum et pour une sortie assumée du traité de Lisbonne.