Politique Eco
Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - Bruxelles et Washington veulent recenser tout ce que vous possédez
Une convergence de vue entre Washington et Bruxelles, pour le moins suspecte, annonciatrice de grandes difficultés. En témoignent :
- Le défaut de paiement officiel de l'Ukraine au 1er août.
- La dette US terrorise Warren Buffet qui vend ses parts de Bank of America.
L’Europe est vassalisée par l’Amérique par l’intermédiaire du dollar. Toute utilisation du dollar dans les transactions peut tomber sous le coup du DOJ (Department of Justice US). A quoi s’ajoute la destruction de l'Europe par les Etats-Unis avec le prix de l'énergie. Et pendant ce temps, l’homme aux mille milliards de dette en France, Bruno Le Maire, donne des leçons à ses détracteurs légitimes. Bruxelles explique que la France devra emprunter carrément 25% de son PIB ! Petit rappel : tout pays payant 3% d'intérêt ou plus sur sa dette est mort.
Les Etats-Unis eux aussi sont entrés en mode Weimar, par le recours à la planche à billets tandis que les mines d'or de la Russie l'ont rendue invincible, et que l'Arabie saoudite achète de l'or en cachette (les Etats-Unis s’efforçant à tout prix de conserver le privilège du dollar qui n’est "plus aussi bon que l’or").
Pendant ce temps, le massacre bancaire continue : 545 banques ont fait faillite depuis la crise de 2008 aux Etats-Unis tandis qu’en Allemagne, Commerzbank et UniCredit fusionnent. Quand deux banques parlent de fusion, on a deux cas de figure : l'une est en faillite et il s'agit de la cacher pour ne pas affoler les clients ou les deux sont en faillite, et il s'agit toujours de ne pas affoler les clients.
De son côté, la Société Générale a décidé de vendre deux filiales européennes : SG Kleinwort Hambros au Royaume-Uni et Société Générale Private Banking Suisse.
Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise
Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.
Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?
Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.
Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.
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