Zooms
Zoom Exclusif : Bruno Guillot : "J’ai exécré la société occidentale !"
"Adieu Soulayman" est plus qu’un livre : c’est une traversée. Celle d’un jeune Belge, né dans le vide spirituel et identitaire de l’Europe actuel, qui devient imam salafiste avant de tout quitter pour retrouver sa voie. Bruno Guillot raconte comment l’appel de Dieu s’est confondu, dans sa jeunesse, avec la séduction d’une idéologie totalisante. De Charleroi à Médine, de la ferveur à la peur, il dévoile de l’intérieur les mécanismes de sa radicalisation salafiste, de son rôle de prédicateur. Son témoignage, sans haine ni rancune, mais glaçant, explore les zones grises : l’aspiration à la pureté, la quête d’appartenance, le besoin d’absolu.
Puis vient la rupture : le doute, la désillusion, la fin des certitudes. À travers son récit, c’est tout un monde qui se dévoile - celui de jeunes Européens désorientés, vulnérables aux certitudes du fanatisme. Mais c’est aussi l’histoire d’une résurrection : celle d’un homme qui choisit la conscience plutôt que la soumission. Aujourd’hui, Bruno Guillot parle avec lucidité de ce qu’il fut, de ce qu’il a cru, et de ce qu’il veut transmettre.
Adieu Soulayman, c’est le cri d’un converti à rebours, un appel à rallumer la lumière du monde. Un témoignage nécessaire pour comprendre notre temps. On ne sort pas indemne de ce voyage au cœur de l’Islam radical.
Zoom - Philippe Pichon : Ces mousquetaires qui défient Sartre et ses héritiers, style Ernaux !
Philippe Pichon incarne un parcours hors norme : policier atypique, poète engagé, écrivain, mais aussi lanceur d’alerte. Il a su transformer son expérience de terrain en matière littéraire et polémique. Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, il vient de publier un essai foisonnant consacré aux "Hussards, mousquetaires des lettres", des années Silex aux minutes McDo !
Au cœur des années 1950, dans l’immédiat après-guerre, un groupe de jeunes mousquetaires des lettres a bousculé Sartre et les existentialistes en opposant à l’idéologie leur désinvolture, leur subjectivité et leur goût du style libre. Électrons indociles et "droitiers" assumés, ces écrivains proposaient une littérature faite de trouvaille langagière, d’élégance, d’insolence et d’un refus viscéral du dogme.
Se réclamant de la grande tradition littéraire française - de Barrès à Stendhal, de Morand à Chardonne, sans oublier Céline -, les Hussards ont fait souffler un vent de liberté dans la littérature d’après-guerre, donnant un coup de vieux aux écrivains installés et aux gardiens du temple sartrien.
À l’heure où les talents littéraires ne sautent plus aussi facilement aux yeux, Philippe Pichon nous invite à redécouvrir Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent, Michel Déon et tous ceux qui ont rendu à la littérature française son panache, son romanesque et sa hardiesse.
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