Zooms
Zoom - Hervé Moreau : L’honneur d’un capitaine au service de la France
Il est sans doute le gendarme le plus puni et sanctionné de France, coupable d’avoir rompu le silence imposé par le devoir de réserve. Aujourd’hui, Hervé Moreau revient sur le devant de la scène avec un livre-témoignage écrit sabre au clair : "L’honneur d’un capitaine – Une vie au service de la France".
Dans cet ouvrage autobiographique, l’ancien officier retrace la réalité d'un parcours militaire exemplaire rempli d’épreuves, des bancs de Saint-Cyr aux responsabilités d’officier de gendarmerie. Un itinéraire semé d’embûches, de désillusions et de trahisons, mais aussi d’engagements et de réussites. Hervé Moreau se décrit souvent comme "un guerrier", fidèle à l’esprit du service et à l’honneur du drapeau. Page après page, il livre un réquisitoire implacable contre son institution. Sans détour, il dénonce une gendarmerie gangrenée par la bureaucratie et la médiocrité : "La gendarmerie est devenue tout bonnement insupportable à vivre et à fréquenter. Elle décourage les plus belles volontés. C’est une armée qui suinte l’hypocrisie et la lâcheté".
Hervé Moreau ne s’arrête pas là. Il accuse le commandement d’avoir failli face aux grandes crises contemporaines : les émeutes de 2005, la révolte des Gilets Jaunes, ou encore les violences urbaines et ethniques de 2023. "La gendarmerie n’était pas prête hier, elle ne l’est toujours pas aujourd’hui", assène-t-il.
Un témoignage lucide et courageux, celui d’un officier aux illusions brisées, mais resté fidèle à l’idée qu’il se fait de la France et du devoir.
Zoom - Jean-Paul Gourévitch : Les contes de fées survivront-ils à la culture de masse ?
Les contes de fées ont bercé notre enfance, mais que disent-ils vraiment de la vie, du monde et de nous-mêmes ? Dans son livre "Les contes de fées de notre enfance", Jean-Paul Gourévitch revisite cet héritage universel : des récits d’initiation où le merveilleux, le rêve et la morale préparent l’enfant à affronter le réel.
L’auteur évoque la puissance initiatique du conte comme langage symbolique par lequel les peurs, les épreuves et la sagesse se transmettent de génération en génération. Mais aujourd’hui, que reste-t-il de ce patrimoine ? Le merveilleux ne s’est-il pas effacé devant la technologie, les écrans et la fiction médiatique ? Les contes de fées peuvent-ils encore survivre à la culture de masse, au conformisme et au wokisme moralisateur qui aplanissent l’imaginaire ?
Dans cet entretien, Jean-Paul Gourévitch évoque les grandes figures du patrimoine occidental : Perrault, les frères Grimm, Andersen mais aussi Gripari, ces conteurs qui, chacun à leur manière, ont façonné notre rapport au rêve, au courage, à la justice mais aussi à l’identité.
Et si, malgré tout, la magie n’était pas perdue ? Comme le rappelle l’auteur : "tant qu’il y aura des enfants pour écouter, il y aura des contes à raconter…".
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