Zooms

Zoom - Nikola Mirkovic - Amérique : le vol des institutions pour un gouvernement mondial

Publiée le 17/01/2022
"L'Amérique est un empire, parce que l'Amérique commande". Voilà comment le géopolitologue Nikola Mirkovic résume le pouvoir des Etats-Unis dans son dernier ouvrage "L'Amérique empire". Leur règne s'est affiché à la face du monde après la Seconde guerre mondiale par l'élaboration d'une stratégie à la fois monétaire (accords de Bretton Woods), économique (extraterritorialité des lois) et diplomatique (fabrication de l'Europe économique). Le complexe militaro-industriel dénoncé par Eisenhower et les sociétés secrètes (CFR, Bilderberg, Bohemian Club...) évoquées par Kennedy peu avant sa mort ont pris le contrôle et transformé les Etats-Unis en monstre. Résultat, le peuple américain est aujourd'hui dépossédé de sa souveraineté. Le but étant l'établissement d'un gouvernement mondial comme l'affirmait le grand banquier James Warburg. Mais le prix de l'empire est la mort de la nation : crise de confiance, endettement, séparatisme... Comment la super-classe a détourné insidieusement le pouvoir en opérant un rapt sur les institutions démocratiques ? Et comment l'Amérique fait-elle face au partenariat russo chinois, seul opposant à son projet mondialiste ?

Zoom - André Bonnet : Les preuves de la trahison démocratique

Publiée le 13/05/2025

Avec "Les preuves de la trahison démocratique", André Bonnet, maître en philosophie et avocat de talent, balance un pavé dans la mare européenne. Juriste et ancien magistrat, il démonte méthodiquement ce qu’il appelle une “fraude démocratique d’État” : le rejet du traité constitutionnel européen par référendum en 2005, piétiné trois ans plus tard par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne. Même texte, nouvelle étiquette, et cette fois sans demander l’avis du peuple. Pour André Bonnet, c’est clair : le pouvoir a contourné la souveraineté populaire, trahi le vote des Français, et brisé la confiance démocratique.

Son livre est un acte d’accusation, mais aussi un appel à la reconquête civique. Il pose la question : peut-on encore parler de démocratie quand le "non" du peuple est effacé par un "oui" du Parlement ? L’essai interpelle autant les souverainistes que les démocrates exigeants. Il plaide aussi, avec rigueur, pour un retour au référendum et pour une sortie assumée du traité de Lisbonne.