Bistro Libertés
Bistro Libertés - Sarah Knafo : la bien-pensance K.O.
Mercosur, Syrie, Ukraine, motion de censure : Sarah Knafo avance ses arguments limpides et sans compromis. Il faut dire que l’invité d’Eric Morillot à la tête bien faite. Son CV est impressionnant : elle est diplômée d’un master affaires publiques à Sciences Po Paris et d’une double licence d’économie et de science politique de l’université Panthéon-Sorbonne. C’était juste avant l’ENA dont elle sort diplômée en 2019. Elle intègre alors la Cour des comptes où elle devient magistrate.
Elle est coorganisatrice de la convention de la droite aux côtés de Marion Maréchal et Eric Zemmour.
Elle est proche d’Eric Zemmour qu’elle conseille … Tellement proche qu’elle en devient sa compagne.
Elle figure en 3ème place sur la liste Reconquête conduite par Marion Maréchal aux européennes.
Elle est élue, non pas eurodéputé mais "député française au parlement européen" selon ses propres mots.
Elle fonde l’association Alexandre & Aristote dédiée à la promotion de la culture.
Elle partage avec Eric Zemmour la même forme d’ancrage patriotique et l’on croirait l’entendre lorsqu’elle dit : "Je suis de confession juive mais je me sens de culture chrétienne. Chez moi, Charles Péguy est aussi important que la Torah".
A seulement 31 ans, elle doit avoir le sentiment d’une vie déjà bien remplie.
Frédéric Taddeï : un soir comme jamais à Bistro Libertés !
Frédéric Taddeï est l’invité spécial d’Éric Morillot pour cet épisode. C’est une des grandes figures audiovisuelles françaises du XXIème siècle.
On compte sur les doigts d’une main les grandes émissions culturelles et intellectuelles du "mainstream" de ces 25 dernières années et à chaque fois son nom y est associé. Jugez-en vous-même : après "Nulle part ailleurs", il remplace Thierry Ardisson à "Paris dernière". Il enregistre une moyenne de 5 millions de téléspectateurs avec "D’Art d’art", une belle performance pour une émission qui raconte les secrets d’une œuvre d’art. Il fustige la médiocrité des programmes audiovisuels et ne se contente pas de mots : il est à la tête de "Ce soir ou jamais", la dernière émission d’idées du service publique. Delphine Ernotte se sépare de lui puisqu'il y a "trop de mâle blanc de plus de 50 ans à la télévision". Une télévision qui abandonne sa mission d’éveil culturel pour se tourner vers la téléréalité et autres émissions à décérébrer.
Il se tourne alors vers RT France où il anime "Interdit d’interdire". Il en prend congé en 2022 dès le début de la guerre en Ukraine.
C’est également un homme de radio et c’est même par là qu’il a commencé. Tout d’abord à Radio Nova, mais aussi France Culture et enfin Europe 1. La presse n’est pas en reste et l’on trouve son nom au magazine Actuel, à L’idiot international de Jean Edern Hallier, au Figaro Magazine, à GQ, à la direction de la rédaction de Lui, et enfin, depuis 2025, il est à la tête de Marianne.
Celui qui représente ce que la télévision à fait de mieux et qui n’existe plus est confronté à Béatrice Rosen, Jacline Mouraud, Jonathan Sturel et Greg Tabibian sur le thème : La télé est-elle définitivement morte ?
Emmanuel Macron veut désormais labelliser, trier les “bons” et les “mauvais” médias. Au même moment, la télévision s’embourbe dans les audiences et les polémiques. Commission d’enquête, dérives idéologiques, chaînes en chute libre : l’audiovisuel public prend l’eau de toute part. Pendant ce temps, une autre réalité s’impose : les médias alternatifs explosent, plus suivis que jamais.
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