Politique Eco

Politique & Eco avec Marc Gabriel Draghi - Monnaie numérique : la réinitialisation des banques centrales ?

Publiée le 19/05/2025

Les monnaies numériques de banques centrales (MNBC) ont-elles du plomb dans l'aile en Occident ? En Europe, l’euro numérique ne sera pas pour octobre prochain comme on a pu le comprendre avec une annonce de la présidente de la BCE, Christine Lagarde. La BCE n’a en réalité donné aucune date de lancement officielle. Rien n'indique d'ailleurs que son lancement se fera un jour. Outre-Atlantique, le 23 janvier dernier, Donald Trump a signé un décret interdisant à la Réserve fédérale de continuer ses travaux en vue d’émettre un dollar numérique. 

Néanmoins, des centaines de banques centrales à travers le monde continuent leurs travaux en vue d'émettre leur MNBC. La Chine a en effet déjà lancé son yuan numérique et la Russie de Poutine, exclue de SWIFT (plateforme de messagerie des paiements internationaux), prévoit le lancement de son rouble numérique pour 2027. 

- Pourquoi les MNBC sont-elles rejetées en Occident ? 

- Comment fonctionne une MNBC ? 

- Les MNBC sont-elles annonciatrices d'une fin du cash ? 

- Pourquoi les BRICS préparent-ils le lancement de leur MNBC ? 

- Cyber Polygon, exercice international de cybersécurité sous l'égide du Forum de Davos, est-il l'arme ultime pour imposer les MNBC ?

Marc Gabriel Draghi, juriste spécialisé dans l'histoire du droit et la question monétaire, l'affirme : les MNBC sont bien un outil de contrôle des populations au profit d'une 4ème révolution industrielle. Il explique également les tenants et aboutissants de la politique douanière de Donald Trump et son combat avec le président de la FED, Jerome Powel...

 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Macron face à son échec : bientôt, ce sera la faute des taux d’intérêt".  

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade.

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.