Les Conversations

Exclusif ! Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux avec Eric Zemmour

Publiée le 28/10/2021
Voici une nouvelle formule des "Conversations de Paul-Marie Coûteaux" ; vous avez été nombreux à suivre cette série qui, depuis sa création en 2017, se veut en rupture avec les interviews ordinaires, aussi bien par leur ton personnel, voire intime, que par leur rythme. Ces conversations vous ont conduit chez des personnalités de premier plan, le plus souvent à leur domicile, pour de longs dialogues répartis en cinq ou six émissions d’une trentaine de minutes chacune. En novembre, s’achèvera la diffusion des rencontres enregistrées l’été dernier chez Bernard Lugan. Voici d'ores et déjà une nouvelle série, composée d’émissions plus courtes, limitées à une ou deux émissions avec une même personnalité, ce qui devra nous permettre, en cette période très politique, d’accélérer le rythme, tout en gardant leur ton habituel, toujours très personnel. Nous commençons ce soir avec Eric Zemmour, que Paul-Marie Coûteaux a interrogé dans les studios de TVLibertés.

Les Conversations de Paul-Marie Coûteaux n°68 - Xavier Driencourt : Comment l'Algérie humilie la France

Publiée le 06/10/2025

Apothéose d’une carrière bien remplie que nous retraçons d’abord à grands traits (Roumanie, Australie, Malaisie…), Xavier Driencourt est nommé en 2008 ambassadeur de France à Alger. Il restera 4 années dans ce poste dont De Gaulle disait qu'il était l’un de deux plus importants de notre appareil diplomatique. Cet ambassadeur hors-norme, extraordinairement clairvoyant et courageux, remplira si bien cette fonction qu’il sera nommé à Alger une seconde fois, en 2007, où il résidera derechef pendant plus de 3 ans. Missions dont il tirera deux ouvrages - le second est paru il y a quelques mois sous le titre : « France-Algérie, le Double Aveuglement ». L’aveuglement est d’abord celui de nos diplomates (et responsables politiques) qui refusent de voir que, depuis leur indépendance voici 63 ans, les dirigeants algériens n’acceptent nullement de coopérer avec une France à laquelle, contre toute vraisemblance, ils attribuent leurs impérities et leurs maux endémiques (ils sont nombreux), s’acharnant tout au contraire à se venger d’une colonisation qui n’a d’ailleurs commencé qu’avec la IIIème République - et qui créa en moins d’un siècle un pays et un Etat qui n’existaient pas avant elle. Pire, l’aveuglement français est celui de plusieurs générations de Français qui refusent de voir que le nombre croissant d’Algériens en France (6 à 7 millions, soit 10% des habitants de la France - peut-être davantage en comptant les clandestins) est devenu pour Alger un levier par lequel une cohorte de généraux tient notre gouvernement de façon d’autant plus irréversible que la seule réponse de nos gouvernants semble être de leur céder d’année en année toujours plus de terrain. Exemple : la rupture de fait de nos relations diplomatiques (il n’y a plus d’ambassadeur de France à Alger ni d’ambassadeur d’Algérie en France), de sorte que plus aucune mesure d’OQTF visant un ressortissant algérien ne peut être exécutée. C’est le scénario de « l’invasion lente » que décrivait déjà Boualem Sansal pour TVL il y a un an, en deux conversations qui sont en somme le prélude à la présente rencontre avec un ambassadeur qui a le rare courage de ne jamais mâcher ses mots…