Zooms

Zoom - Erick et Sylvie Pétard : "Nous avons perdu nos deux filles sous les balles des terroristes"

Publiée le 24/10/2021
Le 13 novembre 2015, la vie de la famille Pétard a basculé. Anna et Marion, 24 et 27 ans, les deux filles d’Erick et Sylvie, se trouvent avec une amie à la terrasse du Carillon dans le Xème arrondissement de la Capitale. A 21h25 environ, une demi-heure avant la prise d’otages au Bataclan, une voiture s’arrête. Trois hommes armés descendent et tirent à vue. Anna et Marion seront tuées sur le coup. Commence alors pour les parents une interminable attente, rythmée de mauvais pressentiments et de bribes d’informations. Le verdict aussi injuste qu’inqualifiable tombera seulement samedi soir, avec un appel froid du ministère de l’Intérieur : "Je suis désolée, vos filles font partie des victimes des attentats". Cette phrase fait basculer pour toujours la vie de Sylvie et Erick Pétard. Une vie de parents aimants dont la plus grande joie était d’offrir une belle vie à leurs deux chères filles à force de travail. Après l’indicible, ils racontent l’attitude des autorités qu’ils tiennent responsables d’avoir laissé commettre de tels attentats meurtriers. Ils expliquent pourquoi ils se tiennent éloignés des hommages nationaux comme du procès des attentats du 13 novembre. Sylvie et Erick Pétard racontent aussi comment ils survivent à la disparition de leurs deux filles, en vivant avec elles par la prière, avec l’espérance de les retrouver un jour. Un entretien bouleversant de pudeur.

Zoom - André Bonnet : Les preuves de la trahison démocratique

Publiée le 13/05/2025

Avec "Les preuves de la trahison démocratique", André Bonnet, maître en philosophie et avocat de talent, balance un pavé dans la mare européenne. Juriste et ancien magistrat, il démonte méthodiquement ce qu’il appelle une “fraude démocratique d’État” : le rejet du traité constitutionnel européen par référendum en 2005, piétiné trois ans plus tard par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne. Même texte, nouvelle étiquette, et cette fois sans demander l’avis du peuple. Pour André Bonnet, c’est clair : le pouvoir a contourné la souveraineté populaire, trahi le vote des Français, et brisé la confiance démocratique.

Son livre est un acte d’accusation, mais aussi un appel à la reconquête civique. Il pose la question : peut-on encore parler de démocratie quand le "non" du peuple est effacé par un "oui" du Parlement ? L’essai interpelle autant les souverainistes que les démocrates exigeants. Il plaide aussi, avec rigueur, pour un retour au référendum et pour une sortie assumée du traité de Lisbonne.