Zooms
Zoom - Laurent Obertone : "Sois un attentat vivant contre la médiocrité"
Journaliste, polémiste et écrivain, Laurent Obertone, dans la droite ligne de son livre "Eloge de la force", sonne la charge avec "Guerre" aux Editions Magnus. Otage du cirque démocratique et médiatique, le Français moyen râle, consomme et renonce. Il se résigne à son destin confisqué par un ennemi que l’écrivain surnomme la Secte. Laurent Obertone s’adresse aux esprits forts, aux esprits libres et leur dit : "Relevez la tête, le réel est de retour. Il y a une issue".
Face à la Secte, entité prédatrice, sectaire et sentencieuse qui impose la domesticratie, l’auteur fournit un véritable manuel de survie, exaltant et radical. L’âme barbare au secours du civilisé. L’appel de la forêt, le sentier de la guerre, la fin de la domestication, la fierté retrouvée. Pour nous délivrer de la secte des enragés, il faut devenir de véritables hérétiques.
"Guerre" est un projet de puissance avec un seul mot d’ordre : "Sois un attentat vivant contre la médiocrité". Un entretien qui redonne le moral.
Zoom - Philippe Pichon : Ces mousquetaires qui défient Sartre et ses héritiers, style Ernaux !
Philippe Pichon incarne un parcours hors norme : policier atypique, poète engagé, écrivain, mais aussi lanceur d’alerte. Il a su transformer son expérience de terrain en matière littéraire et polémique. Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, il vient de publier un essai foisonnant consacré aux "Hussards, mousquetaires des lettres", des années Silex aux minutes McDo !
Au cœur des années 1950, dans l’immédiat après-guerre, un groupe de jeunes mousquetaires des lettres a bousculé Sartre et les existentialistes en opposant à l’idéologie leur désinvolture, leur subjectivité et leur goût du style libre. Électrons indociles et "droitiers" assumés, ces écrivains proposaient une littérature faite de trouvaille langagière, d’élégance, d’insolence et d’un refus viscéral du dogme.
Se réclamant de la grande tradition littéraire française - de Barrès à Stendhal, de Morand à Chardonne, sans oublier Céline -, les Hussards ont fait souffler un vent de liberté dans la littérature d’après-guerre, donnant un coup de vieux aux écrivains installés et aux gardiens du temple sartrien.
À l’heure où les talents littéraires ne sautent plus aussi facilement aux yeux, Philippe Pichon nous invite à redécouvrir Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent, Michel Déon et tous ceux qui ont rendu à la littérature française son panache, son romanesque et sa hardiesse.
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