Zooms
Zoom - Lucien Cerise - Ukraine : la guerre hybride de l'OTAN
L’opération militaire russe lancée le 24 février 2022 en Ukraine a des causes profondes qui remontent au moins à 2013. En effet, que s’est-il passé à Kiev pendant l’hiver 2013-2014 ? Nous disposons aujourd’hui du recul suffisant. La révolution de la place Maïdan, présentée comme une insurrection spontanée du peuple ukrainien, s’est avérée finalement n’être qu’une nouvelle opération coloniale anglo-américaine d'ingénierie sociale dirigée contre la Russie. Or, si l’ingérence étrangère en Ukraine ne fait plus débat pour la révolution orange de 2004, elle relève encore du tabou pour le mouvement EuroMaïdan qui s’achevait par un coup d’État en février 2014. En dix ans, les méthodes putschistes se sont affinées et surtout radicalisées dans leurs objectifs, de la révolution colorée à la guerre hybride conçue pour durer et se répandre partout. Ce processus de chaos contrôlé lancé par l’OTAN en Ukraine aboutira à une guerre civile menée contre la région du Donbass, obligeant la Russie à intervenir pour ne pas être frappée à son tour. Cultivant le pluralisme de l’information, l'ouvrage de Lucien Cerise essaye de répondre à une question : Pourquoi les médias occidentaux nous demandent-ils de soutenir l’Ukraine et de haïr la Russie ?
Zoom - André Bonnet : Les preuves de la trahison démocratique
Avec "Les preuves de la trahison démocratique", André Bonnet, maître en philosophie et avocat de talent, balance un pavé dans la mare européenne. Juriste et ancien magistrat, il démonte méthodiquement ce qu’il appelle une “fraude démocratique d’État” : le rejet du traité constitutionnel européen par référendum en 2005, piétiné trois ans plus tard par la ratification parlementaire du traité de Lisbonne. Même texte, nouvelle étiquette, et cette fois sans demander l’avis du peuple. Pour André Bonnet, c’est clair : le pouvoir a contourné la souveraineté populaire, trahi le vote des Français, et brisé la confiance démocratique.
Son livre est un acte d’accusation, mais aussi un appel à la reconquête civique. Il pose la question : peut-on encore parler de démocratie quand le "non" du peuple est effacé par un "oui" du Parlement ? L’essai interpelle autant les souverainistes que les démocrates exigeants. Il plaide aussi, avec rigueur, pour un retour au référendum et pour une sortie assumée du traité de Lisbonne.
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