Zooms
Zoom - Philippe d'Orange : Mon père, l’illustrateur pour la jeunesse française
Philippe d’Orange fait revivre, à travers un très bel album, l’œuvre considérable de son père, Alain d’Orange. Illustrateur virtuose et populaire, Alain d’Orange a créé les récits en bande dessinées de livres pour la jeunesse : Cœurs vaillants, La semaine de Suzette, Fripounet et Marisette, Bayard, le Prince Eric et beaucoup d’autres. Aujourd’hui encore, l’esthétisme et l’élégance de l’œuvre d’Alain d’Orange, couplés à une volonté de défendre le Beau et le Vrai, font le succès d’ouvrages très largement réédités.
A travers l’album du centenaire de la mort de son père, Philippe d’Orange nous fait découvrir de multiples autres facettes du peintre et illustrateur notamment sa passion de l’Histoire de l’Europe ou de l’histoire de France à travers Napoléon, par exemple.
Vous aussi, partez à la redécouverte de cet artiste hors norme par la profusion de son travail et son acharnement à promouvoir la beauté de nos traditions.
Zoom - Emmanuel de Waresquiel : La Révolution française entre mythe et illusion !
Et si la Révolution française n’était pas seulement un événement, mais une fabrique de mythes ? Dans cet essai magistral, "Il nous fallait des mythes - La Révolution et ses imaginaires de 1789 à nos jours", Emmanuel de Waresquiel démonte les grands récits de 1789 à aujourd’hui : Marianne, le Peuple souverain, la République une et indivisible... autant de fictions politiques qui ont structuré l’imaginaire français. Il révèle comment la Révolution a créé des légendes fondatrices, recyclées sans fin par les régimes successifs. Derrière l’histoire officielle, il traque les émotions collectives, les héros mythifiés. La République n’a jamais cessé de rejouer sa propre naissance, entre grandeur et mensonge. Ce livre dérange, car il montre que la mémoire révolutionnaire est un écran de fumée. Il ne s’agit pas de vérité, mais de croyance. On a glorifié le serment du Jeu de paume alors qu’il avait été prêté sous l’emprise de la peur. On a fait de la prise de la Bastille la première grande victoire du peuple quand la Bastille s’est rendue aux insurgés, on a célébré Valmy et Valmy était à peine une bataille. On a chanté la liberté et la fraternité sur tous les tons et on les a oubliées, on a sanctifié la guillotine avant d’en mesurer toute l’horreur. Que nous dit la Révolution d’elle et de nous-mêmes, dans l’épaisseur de ses mémoires ? Réponses dans cet entretien avec l’historien couronné de nombreux prix littéraires et qui s’apprête à publier (chez Tallandier) "Rien ne passe, tout s’oublie". Des chroniques joyeuses mais aussi teintées de mélancolie.
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