Zooms
Zoom - Thibaud Gibelin : UE et USA, Viktor Orbán joue et gagne ?
"Il faut que l’Europe change et j’essaierai de vous convaincre !". C’est ainsi que Viktor Orbán commence son discours devant le Parlement européen, le 9 octobre dernier. Il vient, ce jour-là, présenter le programme d’activités de la présidence hongroise du Conseil de l’Union européenne. Pour évoquer cette présidence hongroise et le bilan de l’action d’Orbán, TVL accueille Thibaud Gibelin, chercheur, diplômé de Sciences Politiques et professeur invité du Matthieu Corvinius Collegium (MCC).
Thibaud Gibelin, spécialiste de la Hongrie, revient sur la création du groupe parlementaire "Patriotes pour l’Europe" qui est depuis juin dernier la 3ème force du Parlement Européen, sur la nomination des nouveaux commissaires européens, sur les relations entre Orbán et Ursula von der Leyen. Il évoque les liens politiques et amicaux entre le dirigeant hongrois et Donald Trump. Le slogan de la présidence hongroise était "Make Europe Great Again", une devise qui rappelle évidemment le slogan du futur président des Etats-unis.
La convergence MEGA/MAGA est-elle une bonne chose pour la France ou impose-t-elle un antagonisme fatal entre les intérêts européens et ceux des Etats-Unis ? La volonté de la présidence hongrois d’élargir l’espace Schengen à la Roumanie et la Bulgarie est-elle source d’inquiétudes ? L’arrivée de la Pologne à la tête du Conseil de l’UE va-t-elle marquer une rupture ? La Hongrie peut-elle être sanctionnée par la Cour de justice de l’Union européenne pour sa loi de protection des enfants ? Toutes les réponses, sans détours, dans cet entretien.
Zoom - Xavier Cauquil : Pacte vert : la révolution d'Ursula contre les libertés
Après les nations, Ursula von der Leyen va s'attaquer à l'individu ! Son Pacte vert va radicalement transformer nos vies. A commencer par une mise à mort de l'agriculture européenne, jugée trop polluante, remplacée par des accords de libre-échange avec des pays de l'autre bout du monde. Côté transports, une volonté de réduire la flotte des véhicules et l'imposition de voitures électriques dont les batteries seront une réserve d'énergie restituable au besoin de la collectivité : finie la propriété privée. Quant au logement, on parle d'une véritable épuration immobilière des bâtiments dits polluants. Et ultime dépossession des particuliers, l'entrée en vigueur d'une transition numérique qui ira d'une mutualisation-monétisation des données personnelles par l'entreprise Microsoft de Bill Gates et l'avènement de l'euro numérique annoncé pour octobre prochain par Christine Lagarde, outil de traçabilité de toutes les dépenses.
Pour Xavier Cauquil, docteur en philosophie et auteur de "Anatomie de la société occidentale européenne contemporaine", si les Européens semblent encore satisfaits de leur sort, c'est que le mécanisme de préparation mentale fonctionne à plein régime.
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